Mon ex

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de mon ex. Une tragique histoire d’amour, qui a pourtant duré plusieurs années. Maintenant cette relation n’est plus qu’un souvenir, mais elle reste là, dans un coin de ma tête. Je vais te parler de cette relation toxique qui est sans conteste la plus grosse erreur de toute ma vie.

Tout a commencé au collège, on se fréquentait régulièrement, quelques uns de mes amis l’appréciaient. Issue d’une grande famille, puissante et fortunée, elle n’était pas le genre de relation que tu présentes à ta famille sans créer des problèmes.

Notre histoire s’est concrétisée au lycée. On était bien ensemble, on ne se lâchait plus. Jamais l’un sans l’autre on partageait tout, les moments de doutes comme les instants festifs. Mes amis l’appréciaient également, rare était ceux qui ne pouvaient l’encadrer.

On était presque indissociable, j’étais complètement accro ! A cette époque je n’avais pas conscience que c’était le plus mauvais des engagements ! On est un peu naïf à l’adolescence.

Petit à petit je me suis rendue compte que je ne pouvais plus me passer de sa présence. je me sentais plus cool, plus sûr de moi, alors que c’était une relation tellement toxique. Elle me tuait de l’intérieur, me consumait, mais impossible de rompre.

Est venu le temps de l’âge mûr, et du questionnement. Cette relation me coûtait cher, était mauvaise pour moi et j’en avais conscience, réellement. Mais impossible de m’en séparer. J’ai fait des tentatives, mais je revenais et craquais à chaque fois.

Même quand je décidais de prendre mes distances, on se croisait tout le temps. Son odeur, son style, tout m’attirait. Et je craquais à chaque fois.

C’est terriblement affreux de se rendre compte qu’une relation est mauvaise pour soi, qu’elle nous consume à petit feu et de pas réussir à s’en défaire. Être indéniablement attiré.  Une relation destructrice mais plus forte que tout.

La belle compagnie quand tu n’as pas le moral, le soutien quand tu te sens seul, l’indispensable présence pour passer une bonne soirée.

Chaque rupture était essuyée par un échec. J’étais du genre à me voiler la face. Quand mes proches me conseillaient de tout arrêter, je niais en bloque. « Tout va bien, j’arrête quand je veux ». Mais je me voilais la face, complètement, la spirale infernale.

Et puis un jour, sur avis médical, j’ai trouvé la force de dire stop. Stop à cette présence, à ce besoin qui me semblait vital. Stop pour ma santé, pour mon esprit, pour la vie. Un véritable déclic.

Ce jour a une date … le 04 juillet 2015.  J’apprends que je suis enceinte, j’écrase ma dernière cigarette, et lui dit adieu.

Le tabac et moi nous mettons fin à notre relation. Une relation qui aura duré 10 ans. Des années d’esclavage, et de temps perdu.

Je reste aujourd’hui encore fragile, je le sais. Il y a des moments qui peuvent encore me faire basculer. Mais cette envie ne dure jamais très longtemps. La volonté ne fait pas tout, mais ce sentiment de victoire s’amplifie avec le temps !

Je ne suis pas le genre de personne qui traîne une tonne de regrets, mais celui là fait et fera partie des plus grands. Ce jour ou j’ai dit oui au tabac.

Bientôt 3 ans sans tabac !!!

Gaëlle

13 commentaires sur “Mon ex

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      1. Super, j’ai adorer ! C’est exactement pareil pour ma moi ! Ma fille a 27 mois et j’ai arrêter quand j’ai appris que j’étais enceinte et je ne regrette pas ! Je me sens nettement mieux et d’ailleurs, mon porte monnaie aussi 😉

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  1. Cet article est génial ! Bravo, il est terriblement bien écrit !
    Félicitations pour tes 3 années d’arrêt ! Ici ça fait deux ans et je suis d’accord avec toi: même si on est pas guéries complètement, on est tellement fières de cette victoire !☺️ Des bisous 💋

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  2. Super article !! Très bien écrit je ne m’attendais pas à cette fin. J’ai toujours dit non au tabac je n’ai jamais essayer aucune cigarette n’a approché mes lèvres. Je n’ai aucun regret surtout en lisant ton article mais je me souviens plus jeune de me sentir un peu exclue car mes amies fumaient elles me l’avaient même caché (souvenir du me l’époque du collège…)
    Félicitations pour ces 3 années !

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  3. Très beau ce récit à 52 ans et pareil commencé au collège. Je viens d arrêtre depuis le 13 avril ç est très dur.mais à sentir le tabac froid je ne degoute d avoir commencé, mes enfants sont contents de ma décision donc il faut que je tienne bonne soirée gaelle.

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  4. Bonjour, super ton article , je suis sur cinq mois d’arrêt du tabac et je suis très heureuse plus d emprise du dégoût surtout et l’odeur je me dis comment j ai pu 😂 . Je ne lâche rien en tout cas et me sens  » libérée délivrée »
    Merci pour ton écriture et surtout ta belle personne toujours agréable 😉😀🌹
    Belle journée

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  5. Je me retrouve complètement dans ton récit, j’ai commencé à 15 ans, j’ai arrêté plusieurs fois… et puis j’ai fait ce test de grossesse en octobre 2015 qui m’a fait arrêter définitivement. La seule pensée que mon fils puisse sentir l’odeur de cigarette sur moi me rebute.

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